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Eric Vautherin (1927-2017)
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

 Il est difficile de définir Eric Vautherin en tant que peintre. Il ne fait partie d’aucune Ecole. Je dirai simplement que c’est un peintre de son temps.

Lorsque vous voyez une de ses expositions , vous êtes tout de suite frappé par les couleurs et la joie qui se dégage de ses œuvres, et vous pensez : c’est un beau coloriste.

Mais si vous regardez de plus près ce qui est exposé,  vous êtes frappé par l’ acuité du dessin.

Et comme le dit André Lhote dans son Traité du paysage « Quand le dessin atteint la vérité, la forme est à sa plénitude ».

A côté de son œuvre peinte, les gravures occupent en effet une grande place : lithographies, linogravures et surtout gravures sur plexiglas. Degas subjugué par l’invention de la photographie avait fait des « clichés-verres » et Eric Vautherin, attiré par toutes les nouvelles techniques de reproduction, grave des plaques de plexi et se sert du toner des photocopieuses pour encrer ses plaques.

Parler de la technique de ses œuvres est difficile. Il innove constamment, se sert indifféremment de peinture à l’huile, de « ripolin » de pastels gras, d’acrylique et de papiers découpés : il se fait plaisir.

Quant aux thèmes, certains critiques ont été étonnés de le voir peindre tantôt des Christs crucifiés tantôt des baigneuses au bord du Doubs…

Il peint la création de Dieu et ses plus belles créatures , rachetées par le sacrifice du Christ, mort sur la croix.

Une œuvre n’est pas religieuse par ce qu’elle représente, mais le devient lorsqu’elle tend à la « Beauté suprême qu’est Dieu. »

 

 

Cependant, pour des raisons de facilité, nous classerons les œuvres d’Eric Vautherin en fonction de ce qu’elles repésentent : œuvres profanes, œuvres religieuses …

© Éric Vautherin. Tous droits réservés.

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